Erreur médicale : votre avocat
Les différents cas d’erreur ou d’accident médical
Il existe de nombreux types d’erreur et d’accident médical : erreur médicale fautive, infection nosocomiale, aléa thérapeutique (accident médical non fautif), affection iatrogène et produit de santé défectueux. L’erreur médicale fautive peut concerner une erreur de diagnostic, un retard de diagnostic, un mauvais choix de traitement, une maladresse chirurgicale, un défaut de surveillance du patient, ou encore un défaut d’information. Les victimes peuvent obtenir réparation de différentes manières :
- En entamant des pourparlers transactionnels avec la partie responsable et son assureur
- En mettant en place une procédure d’indemnisation judiciaire
- En saisissant la CCI (Commission de Conciliation et d’Indemnisation)
L’indemnisation de l’erreur ou de l’accident médical
- En cas de faute démontrée
Ce n’est qu’à la seule condition que la faute soit démontrée que la responsabilité hospitalière ou médicale peut être engagée suite à des conséquences dommageables d’actes de prévention, de diagnostic ou de soins. L’intervention d’un médecin conseil sera donc primordiale avant même d’engager une procédure puisqu’il va examiner le dossier, analyser la qualité des soins apportés et relèvera les fautes éventuellement commises. Lorsque la faute est démontrée, le dossier est transmis à l’assureur du responsable qui fera une offre pour indemniser la victime.
- En cas d’absence de faute démontrée
S’il s’agit d’un aléa thérapeutique, d’une infection iatrogène ou d’une infection nosocomiale, il faudra que le préjudice corporel ait atteint un certain seuil de gravité et d’invalidité pour pouvoir être indemnisé. Il faudra s’adresser à l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) pour qu’elle présente une offre d’indemnisation du préjudice. Si cette offre ou celle de l’assurance n’est pas satisfaisante, votre avocat vous aidera à saisir le Tribunal de Grande Instance ou le Tribunal Administratif.